Un exemple à suivre

     Pour les petits budgets, il devient difficile de se chauffer car aussi bien le gaz que l’électricité voient leurs prix exploser. Et avec la fin du tarif réglementé du gaz en juin, ceux qui étaient un peu mieux protégés risquent de voir leur facture augmenter considérablement.

     Dans une copropriété ancienne de Vénissieux, avec chauffage collectif au gaz, les habitants se sont révoltés contre les hausses. Suite à la disparition du fournisseur, un nouveau contrat très défavorable a été signé par le bailleur. Pour limiter la dépense, la température a été limitée à 17 ou 18°C malgré la présence de résidents âgés (dont une centenaire) et d’enfants.

     Malgré ça, la note de chauffage est passée de 53 000€ à 300 000€. Les habitants, copropriétaires ou locataires, ont pour la plupart des petits salaires ou retraites. Alors quand ils ont vu leurs factures, qu’ils ne pouvaient pas payer, beaucoup ont décidé de ne pas payer tant qu’elles ne seraient pas revenues à un niveau plus raisonnable, et ils l’ont fait largement savoir. Pour faire reculer tous ces margoulins de l’énergie, prêts à saigner les usagers pour s’enrichir, il faudrait être nombreux à en faire autant.