Oui Care : Un exploiteur et un profiteur du coronavirus21/03/20202020Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Oui Care

Un exploiteur et un profiteur du coronavirus

Le patron de Oui Care, société plus connue sous l’une de ses marques de services à la personne O2, se fait de la pub à bon compte sur les réseaux sociaux, mais au détriment du personnel. Sous prétexte de coronavirus, il veut mobiliser « ses 18 000 salariés » et « étendre largement [les] horaires » du personnel « pour [s’] adapter aux horaires atypiques de tous les soignants ».

Fondé en 1996, ce groupe s’est développé en France et à l’international en absorbant plusieurs entreprises et s’est spécialisé dans les services à la personne à domicile : principalement du ménage/repassage, un peu de garde d'enfants, et pour 20 % à peine de l’accompagnement des personnes âgées ou handicapées.

Le groupe se vante d’être un grand recruteur : de 2008 à 2013, il a été désigné premier créateur d’emplois en France. En réalité, il y a surtout un grand turn-over, le personnel ne reste pas car les conditions de travail sont dures et les salaires bas.

Et encore plus révoltant, c’est que le patron se vante d’avoir 100 000 masques en stock qu’il se garde pour continuer son business de ménage, alors que nombre de soignants et d’intervenants médicaux en sont dépourvus.

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