Mercier au Conseil constitutionnel : Un futur « Sage » qui a su mener sa carrière03/08/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/08/prefecture_2_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C342%2C3648%2C2394_crop_detail.jpg

Brève

Mercier au Conseil constitutionnel

Un futur « Sage » qui a su mener sa carrière

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La Préfecture du Rhône

     Michel Mercier vient d’être nommé au Conseil constitutionnel. Ce politicien « centriste » avait eu la bonne idée de soutenir Macron. Après avoir occupé à peu près tous les postes possibles, il était encore, jusqu’à cette nomination, maire de la commune de Thizy, dans le Rhône, et sénateur.

     Le Canard enchaîné lui reproche d’avoir employé, pendant deux ans, sa fille comme assistante parlementaire à mi-temps, dont le journal doute de la réalité du travail. Mais il a bien d’autres choses à son passif, en particulier lors de ses 23 années comme président du Conseil général du Rhône. Comme par exemple les emprunts toxiques contractés auprès de Dexia, en particulier pour payer la construction du Musée des confluences, qui a coûté 306 millions d’euros (60 millions prévus initialement). Quand la Métropole de Lyon s’est séparée du Rhône, leur remboursement anticipé a été négocié : cela a coûté des centaines de millions d’euros de pénalités aux contribuables, sans compter ceux déjà versés pour payer les intérêts, montés jusqu’à 20 % !

     Michel Mercier est donc tout indiqué pour venir siéger auprès de ces « Sages » toujours prêts à donner des leçons de morale sur l’intérêt public.

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