Lutte ouvrière affiche ses candidats « travailleurs »23/01/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/01/LO2a.jpg.420x236_q85_box-2%2C0%2C641%2C360_crop_detail.jpg

Article de presse

Métropole de Lyon | Élections

Lutte ouvrière affiche ses candidats « travailleurs »

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Quatorze têtes de liste pour la Métropole. Photo Progrès /Diane MALOSSE

14 circonscriptions métropolitaines, six arrondissements, cinq communes… Lutte ouvrière sera bien présent aux élections de mars prochain. Si les candidats ont la volonté farouche de « faire entendre le camp des travailleurs », ils le feront sans programme ! Et l’assument.

« Faire entendre le camp des travailleurs. » Et surtout, des travailleurs grévistes ! Lutte ouvrière présentait ce mercredi 22 janvier ses têtes de liste pour les 14 circonscriptions métropolitaines, pour six arrondissements lyonnais (1er, 4e , 5e , 7e , 8e et 9e) et cinq communes de la Métropole (Vénissieux, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Oullins, Saint-Fons). Le petit parti - 0,75 % aux Municipales de Lyon en 2014 - espère surfer sur la contestation sociale actuelle. « Ce que les gens disent dans la rue contre la réforme des retraites, on veut leur permettre de le dire dans les urnes », lancent les candidats, dont beaucoup se revendiquent grévistes.

Parmi les têtes de liste, on trouve des retraités, des enseignants, des ouvriers, une cheminote, une agente hospitalière, un technicien de maintenance, une employée administrative… Bref, des personnes « qui vivent quotidiennement les problèmes de la population laborieuse ». Celui qui mène la campagne (Métropole et ville de Lyon), Olivier Minoux, est d’ailleurs ouvrier dans la chimie. Ce communiste révolutionnaire, également militant CGT, a déjà été plusieurs fois candidat localement, notamment dans la 11e circonscription du Rhône en 2017. Il figurait aussi sur la liste LO aux Européennes de 2019.

Avec quel programme se présentent-ils pour la Métropole ou les communes ? Eh bien, aucun. Ou plutôt, leur programme est trop global pour une application locale. Il se résume à « arracher le pouvoir aux grands bourgeois qui paralysent l’économie ». Soit. Des petites idées sur le climat ? Sur les transports ? « On ne fait pas de propositions concrètes, assume Olivier Minoux. De toute façon, les autres présenteront un programme qu’ils ne vont pas appliquer ! On ne rentre pas là-dedans, on dit qu’il faut que les travailleurs se regroupent et donc qu’ils aient des élus. » Cela a le mérite de l’honnêteté.

Nathalie Arthaud, ancienne élue de Vaulx-en-Velin désormais installée en région parisienne et porte-parole du mouvement d’extrême gauche depuis 2008, tiendra un meeting le 11 mars en soirée au CCVA de Villeurbanne.

Les têtes de liste

Lônes et Coteaux : Cécile Faurite, cheminote. Lyon Ouest : Anne-Marie Chambon, enseignante à la retraite. Lyon Sud : Olivier Minoux, ouvrier dans la chimie. Lyon Centre : Charly Champmartin, enseignant. Lyon Est : Chantal Helly, enseignante. Lyon Nord : Hélène Rivière, employée administrative. Lyon Sud-Est : Marie-Christine Pernin, laborantine retraitée. Ouest : Tristan Teyssier, technicien de maintenance. Plateau Nord-Caluire : Didier Quilichini, ouvrier dans la chimie. Porte des Alpes : Michel Piot, ouvrier dans la métallurgie. Portes du Sud : Jean-Noël Dudukdjian, ouvrier électricien. Rhône Amont : Thomas Spreux, instituteur. Val de Saône : Muriel Vander Donckt, enseignante-chercheuse. Villeurbanne : Nadia Bouhami, agente hospitalière.

 

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