A chacun la défense de sa classe14/01/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/01/Lupo_La_lutte_de_classes_cest_depasse.jpg.420x236_q85_box-0%2C60%2C640%2C420_crop_detail.jpg

Brève

A chacun la défense de sa classe

Illustration - A chacun la défense de sa classe

Mais quelle mouche a piqué l’éditorialiste Alain Dusart de l’Est républicain dans son édition du 10 janvier ?

Sa cible est Jean-Pierre Mercier Délégué Central CGT de PSA et porte-parole de Lutte ouvrière. Notre camarade, invité par sur les plateaux de plusieurs chaines d’information télévisée, dont l’éditorialiste au passage cartonne ses petits camarades qui ont « les fesses vissées sur leurs chaises tels des rois fainéants », donne son opinion sur les conséquences pour les travailleurs de « la rupture conventionnelle collective » issue des ordonnances Macron.

Dire que c’est scandaleux, que PSA profite de l’aubaine pour continuer à licencier avec plus de facilités a déclenché une rafale de commentaires indignés du journaliste dans son éditorial. Pour celui-ci « la lutte de classe surannée » est à ranger aux étagères poussiéreuses d’un musée, les propriétaires milliardaires sont des capitaines d’industries et notre camarade est un nostalgique qui rabâche « sa vision nord-coréenne de l’industrie ». Rien que ça…

Certes avec un tel éditorialiste d’un quotidien (propriété d’une banque), la famille Peugeot n’a pas besoin de courir les plateaux de télévision, elle a un porte-parole à sa disposition pour défendre ses intérêts.

La famille Peugeot fait couler du cash à flot dans ses caisses, mène la lutte des classes sur les chaines de production n’en déplaise à Alain Dusart. L’éditorialiste de l’Est républicain s’en satisfait, il ne montre que dans la lutte des classes, c’est le camp de la bourgeoisie qu’il a choisi.

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