Besançon : une femme assassinée par son mari : la police ne l'a pas protégée10/11/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/11/illustration_sans_titre-149.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C560%2C368_crop_detail.jpg

Brève

Besançon : une femme assassinée par son mari

la police ne l'a pas protégée

Illustration - la police ne l'a pas protégée

Une femme d'origine afghane a été égorgée dans la rue par son mari il y a 10 jours. Depuis plus d'un an, elle avait déposé plainte sur plainte contre des menaces de mort par son mari. Elle était venue à Besançon pour le fuir. Elle venait de demander à la police la mise en oeuvre de la protection que lui avait accordé un juge. Mais le mari l'a retrouvée et tuée avant. Dans leur conférence de presse, le directeur départemental de la police et le parquet couvrent les policiers, invoquant en quelque sorte la "faute à pas de chance". Dans cette société, est-ce qu'on écoute les plaintes des femmes, des pauvres, des étrangers ?

Au lendemain de l'assassinat, l'association Solidarité-femmes avait appelé à un rassemblement contre les violences conjugales. Aujourd'hui elle proteste contre les arguments du parquet en rappelant toutes les plaintes déposées.

En France, 225 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année et une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Hommes et femmes doivent encore lutter pour que la parole des femmes soit entendue. 

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