General Electric (Belfort-Bourogne) : Les licenciements, c’est toujours non19/09/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/09/20190918_101216.jpg.420x236_q85_box-0%2C662%2C1200%2C1338_crop_detail.jpg

Brève

General Electric (Belfort-Bourogne)

Les licenciements, c’est toujours non

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rassemblement à Belfort

Le plan de près de 1000 licenciements à General Electric Turbines gaz court toujours, malgré le baratin de Le Maire, le ministre de l’économie, sur le volume des suppressions de postes, qu’il juge « excessif ».

Dés cette rentrée, les syndicats et les salariés de GE ont voulu montrer leur opposition à ce plant. Mardi, à Belfort, avec une centaine de salariés, l'Intersyndicale a accompagné le convoi d'une grosse turbine à gaz qui sortait de l'usine en direction de Strasbourg.

Mercredi, appelés par la CGT, 300 travailleurs environ se sont rassemblés, en débrayage de 10h à 14h, à l'entrée de l'usine de Belfort et à celle de Bourogne qui a été bloquée. Les salariés de GE Chonas, près de Lyon étaient aussi mobilisés, la direction venant de leur annoncer qu'eux ils seraient vendus. Tous ont réaffirmé leur opposition à ce plan de licenciements décidé par un groupe multimilliardaire, qui d'un côté licencie massivement, et de l'autre veut que ceux qui restent soient plus "compétitifs", dans le seul but d'augmenter la part des actionnaires pour leurs spéculations financières.

Les travailleurs ont toutes les raisons de ne pas faire confiance à tous les beaux parleurs, et de ne compter que sur leurs propres forces pour se défendre.

Photos des rassemblements à Belfort et Bourogne

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