Bourgogne Franche-Comté : Quand l’épidémie du profit se rajoute à celle du covid.09/07/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/07/Capture_92.PNG.420x236_q85_box-0%2C33%2C340%2C225_crop_detail.png

Brève

Bourgogne Franche-Comté

Quand l’épidémie du profit se rajoute à celle du covid.

Illustration - Quand l’épidémie du profit se rajoute à celle du covid.

Dans sa note de conjoncture du premier trimestre, l'Insee, avec l'Urssaf et la Direccte, revient sur le début de la crise sanitaire et son impact immédiat, un recul de 2,3 % de l'emploi, soit 22 600 emplois perdus en Bourgogne Franche-Comté.

Mais c'est surtout l'intérim qui est massivement touché en s'effondrant de 40 %, soit une baisse de 15 700 emplois.

C'est le Doubs qui est le plus touché avec 5 200 emplois perdus, mais le Territoire de Belfort avec une chute de 60 % de ses emplois intérimaires subi lui aussi un impact désastreux.

Des centaines d'intérimaires se retrouvent soit à Pôle emploi, soit au chômage partiel avec des payes qui ne permettent pas de vivre, pendant qu’on courre comme des fous dans les usines.

Les responsables ce ne sont pas le COVID, mais des groupes comme PSA entre autres ou General Electric qui profitent de la situation pour diminuer leurs effectifs.

Aujourd'hui, il n'y aucune raison d'accepter la moindre suppression de poste. S'il y a moins de travail, il faut le répartir entre tous ceux qui ont besoin d'un salaire pour vivre, en prenant sur les profits présents et passés

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