Belfort : La liste LO veut « donner les moyens aux travailleurs »

La liste Lutte Ouvrière conduite par Jean-Marie Pheulpin et Estelle Rousseaux (au centre au premier rang, avec les lunettes) a été présentée vendredi soir. ( /Michael DESPREZ )

Jean-Marie Pheulpin et Estelle Rousseaux ont présenté la liste de Lutte Ouvrière engagée dans l'élection municipale à Belfort. Ses membres souhaitent être « les yeux et les oreilles des classes populaires » et « faire entendre le camp des travailleurs ».

La liste Lutte Ouvrière (LO) pour les élections municipales de Belfort a été déposée cette fin de semaine en préfecture. Jean-Marie Pheulpin et Estelle Rousseaux, têtes de liste, l'ont présenté officiellement vendredi soir. La liste s'appuie sur deux piliers : faire entendre le camp des travailleurs et être les yeux et les oreilles des classes populaires.

« Vache à lait »

Pour LO, il s'agit de se mettre au service « de ceux qui vivent de leur travail, de ceux qui vivent dans les quartiers ». « Il faut que les municipalités cessent d'être les vaches à lait des patrons et de l'État », assène Jean-Marie Pheulpin. « L'État ligote les municipalités et même les mieux disposées à l'égard des travailleurs sont condamnées à l'impuissance. »

Aussi, LO voit dans une « commune dirigée par des révolutionnaires, un point d'appui pour les combats de la population laborieuse. Une telle municipalité chercherait à instaurer localement une démocratie ouvrière au travers de laquelle les intérêts des ouvriers s'opposent à ceux des riches », explique encore Jean-Marie Pheulpin.

Municipalité « de combat »

« Il s'agit d'avoir une municipalité de combat », ajoute une co-listière. « Une municipalité qui ne suit pas la politique du gouvernement. Une municipalité doit soutenir et mobiliser, être aux côtés des travailleurs. Au lieu de servir de tremplin à des carrières politiques et d'arroser toute une clientèle, la municipalité se doit de servir aux travailleurs. »

« Si nous étions à la tête de la municipalité, nous ferions l'opposé de ce qui est fait aujourd'hui », conclut Jean-Marie Pheulpin.

Laurent ARNOLD