Article de presse

Montbard : Lutte ouvrière obligée de rééditer ses bulletins de vote

Montbard : Lutte ouvrière obligée de rééditer ses bulletins de vote
Les bulletins de vote de la liste « Lutte ouvrière-faire entendre le camp des travailleurs » ont été retoqués par la commission de propagande électorale la semaine dernière. Une situation que dénonce Isabelle Marchal, la tête de liste. Coup dur pour Isabelle Marchal et ses colistiers. La semaine dernière, ils ont appris que les bulletins de vote de leur liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs » ne pourront pas être glissés dans les enveloppes contenant leurs professions de foi. « C’est juste incompréhensible. Nos documents ont d’abord été vérifiés par la pré-commission de propagande électorale, laquelle a confirmé leur conformité et deux jours plus tard, lorsque c’est au tour de la commission de propagande de les analyser, celle-ci les pointe du doigt, les jugeant non-conformes aux critères demandés », explique Isabelle Marchal. La tête de liste indique alors que les couleurs affichées sur le bulletin de vote poseraient problème. « Selon les membres de la commission, nous aurions utilisé deux couleurs pour notre bulletin, alors que ce n’est pas vrai. Seule la couleur noire a été utilisée », assure la candidate Lutte ouvrière, qui précise que le certificat fournit par l’imprimeur le prouve. « Cette impression de deux couleurs se justifie seulement par la police de caractères choisie, mais l’imprimeur confirme que seul le noir a été utilisé. » « Un double préjudice » selon la candidate Pas suffisant néanmoins pour réimprimer les bulletins de vote dans les délais impartis. « Résultat : les nouveaux bulletins n’ont pas pu être réédités dans les délais nécessaires pour que ceux-ci soient joints à la profession de foi. Les électeurs montbardois n’auront donc accès à notre bulletin que le jour J au bureau de vote, et non en amont dans leur boîte aux lettres comme pour les autres listes », fait remarquer Isabelle Marchal, qui indique que sur les 6 000 bulletins imprimés au départ, seuls 2 000 ont été réédités. « Essentiellement pour des raisons économiques », explique-t-elle, évoquant un préjudice financier d’environ 300 euros. « On a voulu éviter les surcoûts dans cette campagne. Cela ne nous empêchera pas d’être présents durant ces élections municipales, mais on sait que cette décision va très certainement nous porter préjudice ; nous en sommes conscients. Notre bulletin ne sera pas dans les boîtes aux lettres avec notre profession de foi. Et même s’ils seront bien dans les bureaux de vote dimanche prochain, on sait très bien que certains électeurs font leur choix en amont et préparent leur bulletin de vote directement chez eux et non sur place. »

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