Présidentielle 2022 Nathalie Arthaud (LO) en meeting à Dijon : « La guerre, c’est d’abord une grande entreprise commerciale » 15/03/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/03/Image1NA.jpg.420x236_q85_box-1%2C0%2C481%2C270_crop_detail.jpg

Article de presse

Présidentielle 2022 Nathalie Arthaud (LO) en meeting à Dijon : « La guerre, c’est d’abord une grande entreprise commerciale »

Illustration - Présidentielle 2022 Nathalie Arthaud (LO) en meeting à Dijon : « La guerre, c’est d’abord une grande entreprise commerciale »
La porte-parole de Lutte Ouvrière et candidate à l’élection présidentielle Nathalie Arthaud tenait un meeting vendredi soir à Dijon. Selon elle, la guerre en Ukraine ne profitera qu’à un clan : celui des capitalistes. Par Bertrand LHOTE - 11 mars 2022 à 21:00 Nathalie Arthaud avait obtenu 0,64 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle en 2017. Photo LBP /B. L. Comment continuer à parler de la place des travailleurs dans la société quand les Français et les médias sont obnubilés par la guerre en Ukraine ? C’est le défi qui se pose face à Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière à l’élection présidentielle , qui tenait un meeting vendredi soir au parc des Expositions de Dijon. Une troisième campagne nationale pour elle, qui se profile comme les deux précédentes sur le plan comptable. C’est-à-dire avec une perspective comprise entre 0,5 et 1 % des suffrages au premier tour. Pas de quoi renverser la table, donc. Mais suffisant pour lui offrir une vitrine de quelques semaines, durant lesquelles elle martèlera le même message en boucle : « Nous sommes là pour défendre le camp des travailleurs ». « Ce sera un prétexte à de nouveaux sacrifices » Mais si la lutte contre les détenteurs du capital reste le cœur de cible de LO, la candidate a bien conscience que le conflit russo-ukrainien est devenu un sujet incontournable. Elle qui se positionne en non alignée, fustigeant tout autant l’invasion russe que les provocations de l’Otan depuis la chute de l’Union soviétique. « Ce qu’il se passe aujourd’hui en Ukraine est glaçant. Ce sont des images révoltantes. En France, on ressent beaucoup d’indignation et d’angoisse. Car on sait comment cela a démarré, mais on ne sait pas comment ça va se terminer », analyse-t-elle. « Tout le monde comprend aussi que nous entrons dans une période encore plus dure. Emmanuel Macron ne l’a d’ailleurs pas caché : cette guerre sera un prétexte à de nouveaux sacrifices. Ici, cela va se traduire par une flambée des prix, notamment de l’essence. Mais ce n’est pas un phénomène naturel. Tout cela est dû à une spéculation effrénée, qui contribue à aggraver nos conditions. » (...)

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