Christelle Jarny veut des salaires à 2000 euros

Le pouvoir d’achat est, à juste titre, au cœur des préoccupations des travailleurs. Face à l’explosion des prix (énergie, carburant, aliments même les plus basiques), certains d’entre eux parmi les plus pauvres n’ont d’autre choix que de renoncer à se chauffer ou restreindre leur budget alimentaire.

Pendant ce temps, le « pouvoir d’achat » des plus fortunés et des grandes entreprises a explosé également. Citons par exemple le groupe Thalès dont les plus gros actionnaires, depuis le début de la guerre en Ukraine, ont vu leurs dividendes augmenter de 45 %. La moindre des choses serait donc d’indexer les salaires et pensions sur la hausse des prix. On en est loin !

Et ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales style chèque carburant, chèque énergie et autres qui peuvent remplacer un salaire décent. Un salaire de 2000 euros, voilà ce qu’il nous faut actuellement. Mais cette revendication, ce sont les travailleurs eux-mêmes qui devront l’imposer.