Eure-et-Loir : Contre les fermetures de classes !18/01/20182018Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Eure-et-Loir

Contre les fermetures de classes !

En Eure-et-Loir, l’inspecteur d’académie a annoncé, en ce début d’année, la fermeture de 66 classes (contre 14 ouvertures) à la rentrée 2018, un chiffre qu’on n’avait pas vu depuis longtemps. Cela va créer des classes avec de plus gros effectifs, notamment en maternelle, où il n'est pas rare de voir des effectifs à plus de 28 élèves.

Les maternelles vont aussi pâtir de suppressions de postes d'atsem par les mairies dans nombre de communes, du fait de la suppression de contrats aidés, financés jusqu'ici par l 'État. Les Rased (réseaux d'aides aux élèves en difficulté) sont aussi en voie de disparition dans nombre d'écoles, ce qui ne peut que nuire aux conditions d’apprentissage, comme les conditions de travail des enseignants.

Dans le département, des parents, des enseignants et des élus de petites communes réagissent : pétitions, banderoles devant les écoles, délégations auprès de l'Inspection sont annoncées quotidiennement dans la presse locale. Le 12 janvier, jour de réception par les inspecteurs de délégations représentant les écoles menacées, l'école Jean-Macé de Lucé (une commune populaire de la périphérie de Chartres) s'est mise en grève. Accompagnés de parents d’élèves, ils se sont fait entendre au son de leurs sifflets et tambours. À la suite de cela l’inspection a décidé de maintenir la classe maternelle mais de supprimer une classe élémentaire. Les parents ont donc appelé à une école morte pour le 17 janvier, c'est-à-dire à ne pas amener les enfants à l’école. Ce jour-là 82% des enfants n’étaient pas à l’école. Il a été décidé de poursuivre cette action les mercredis suivants.

Un exemple à suivre, pour dénoncer ces attaques contre l’éducation dans les quartiers populaires !

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