Journée du 31 (Loiret)01/02/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/02/20230131_Delpharm_Orl.jpg.420x236_q85_box-0%2C150%2C1600%2C1050_crop_detail.jpg

Brève

Journée du 31 (Loiret)

Illustration - Journée du 31 (Loiret)

Dans toutes les villes du Loiret, la mobilisation a été plus forte, plus de manifestants dans les cortèges. 15000 à Orléans, 1000 à Pithiviers, 3300 à Montargis, 1500 à Gien et 500 à Beaugency.

A Montargis, dans le cortège d’Hutchinson, ouvriers et ouvrières des ateliers étaient rejoints par les employées des bureaux. Il suffisait de tendre l’oreille pour ressentir la colère. « C’est ma première manif, j’ai 53 ans mais là c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », « ils nous prennent pour des cons, je vais faire deux ans de plus, je suis déjà cassé, ça me dégoûte », « là on ne peut pas accepter, qu’est-ce qu’on va dire à nos gosses ? » ou encore « on est dans les bureaux, mais on a aussi du stress. Je sais que cela ne va pas changer mais au moins je me serai battue. S’il faut revenir on reviendra et pourtant ce n’est pas mon habitude de manifester ».  

A Orléans, c’est le même sentiment qui traversait le cortège. Les travailleurs du privé tels que John Deere, Féderal Mogul, Duralex, Vinci étaient présents avec leurs banderoles. A Delpharm, faute de travailleurs, des lignes de production étaient à l’arrêt. Le 19 janvier la direction avait reconnu que 40 % des travailleurs étaient en grève et ils étaient encore plus nombreux à manifester ce mardi. Pour beaucoup, il faudra remettre cela.

Quant aux 200 cheminots qui ont animé le cortège avec leurs fumigènes, ils arboraient une banderole où on pouvait lire : « De l’argent pour les retraites, pas pour les actionnaires ». Le matin même, une partie d’entre eux s’étaient réunis en assemblée générale et votaient la grève les 7 et 8 février.

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