Château-Renault (Indre-et-Loire) : Radiall : des licenciements inacceptables24/12/20202020Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Château-Renault (Indre-et-Loire)

Radiall : des licenciements inacceptables

Quarante six licenciements viennent d’être annoncés chez Radiall à Château-Renault dans le cadre d’un « plan de sauvegarde de l’emploi ». L’entreprise fabrique des composants électriques et électroniques pour les radars, satellites et pour l’aéronautique, entre autres.

Dans l’entreprise de l’ex-patron du MEDEF (de 2013 à 2018) qui prétendait à la création de plus d’un million d’emploi en cassant le code du travail, il y a déjà eu une centaine de licenciements cette l’année sous la forme de fin de mission pour des intérimaires et CDD, plus 24 autres départs, arrangés en rupture conventionnelle collective, entre juillet et novembre.

Une fois de plus la crise sanitaire sert à justifier les suppressions d’emplois. Dans cette ville déjà sinistrée, ce sont donc plus de 170 emplois qui disparaissent chez Radiall alors que son patron Pierre Gattaz possède une fortune de plusieurs centaines de millions d’euros… gagnés grâce au travail des licenciés d’aujourd’hui, entre autres.

Ces millions permettraient largement de maintenir les emplois que Gattaz veut sacrifier.

Gattaz et les aides de l’état

Depuis la crise du Covid-19, c’est à dire depuis plus de six mois, l’entreprise de Pierre Gattaz à Château-Renault a été bénéficiaire des aides de l’État sous la forme de chômage partiel devenu indemnités pour activité partielle longue durée, des indemnités perçues par le patron qui touche ainsi jusqu’à 80 % de ce qu’il verse aux salariés comme salaire partiel.

Ainsi chez Radiall, pour une entreprise qui employait 350 personnes, ce sont des centaines de milliers d’euros que l’État a d’ores et déjà versé ou promis.

Cela aidera sûrement Gattaz à acheter un nouveau vignoble ou un autre château tel que celui qu’il a acquis dans le Lubéron en 2017 pour une modique somme de 11 millions d’euros.

Partager