La démocratie participative, une solution ?

La démocratie participative est à la mode depuis pas mal de temps, bien des candidats s'en revendiquent. Chacun est invité à donner son avis, à proposer ses idées. Mais il ne faut pas nous faire croire que, parce qu'on donne son avis, on a un réel pouvoir de décision.

Les gouvernants eux-mêmes, qui possèdent le pouvoir politique, sont soumis à celui, bien plus grand, des milliardaires, des gros actionnaires qui dominent la société grâce à leur fortune. L'État les laisse licencier, fermer des usines, il leur verse même des milliards d'aides pour arrondir leurs profits.

La seule démocratie participative qui vaille pour les classes populaires, serait de se mobiliser pour empêcher les licenciements, pour augmenter les salaires, pensions et allocations, contre les économies au détriment de la Santé et de l'Éducation. La mobilisation depuis le 5 décembre, contre l'attaque de Macron sur les retraites, voilà pour moi un exemple concret et vivant de démocratie participative.

Seule une mobilisation large, de tout le monde du travail, permettra, non pas de faire croire qu'on est écouté, mais de faire triompher nos intérêts de travailleurs. À l'échelon local, la municipalité peut être un point d'appui efficace pour les luttes sociales quelles qu'elles soient, en leur apportant une aide tant matérielle que morale. Voilà ma conception de la démocratie participative, et même de la démocratie tout court. C'est ce que je défendrai et mettrai en oeuvre à chaque fois que possible, si je suis élue.