Lutte ouvrière : Pour l'Europe des travailleurs02/03/20192019Presse/medias/articlepresse/images/2019/03/reunion_publique_22_fev_2019_eclaireur_photo.jpg.420x236_q85_box-0%2C307%2C728%2C717_crop_detail.jpg

Article de presse

La République du Centre (Loiret)

Lutte ouvrière : Pour l'Europe des travailleurs

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Article de la République du Centre

Si, avec 79 noms, c'est impossible de représenter toutes les régions, la région Centre part bien représentée chez Lutte ouvrière.

Farida Megdoud et Dominique Clergue avaient le sourire, vendredi soir. Elles sont sur la liste - et dans les dix premiers noms - conduite par Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière. Et c'est la porte-parole de LO elle-même qui le dévoilait à la petite salle de La Sirène, où quelques dizaines de personnes sont venues la rencontrer. L'enseignante est fidèle à ses principes communistes trotskistes. « A l'heure à laquelle les cadences augmentent partout alors que 6 millions de personnes cherchent du travail, il faut prendre sur les profits pour créer des emplois, pour indexer les salaires sur le coût de la vie... Car nous assistons à la faillite du capitalisme ».

« La bourgeoisie domine, cela doit changer »

Mais quid au plan européen ? « Il ne faut pas se laisser détourner de ce combat par de faux débats, comme "faut-il plus ou moins d'Europe ?" Quel que soit le cadre institutionnel, la bourgeoisie domine, c'est cela qui doit changer. Car nous n'avons aucune confiance en la bourgeoisie et en le patronat pour construire l'Europe ».

« Les frontières sont une notion anachronique »

Avec l'assentiment de Farida Megdoud et Dominique Clergue, Nathalie Arthaud poursuit : « Nous sommes des internationalistes. Nous pensons que cette Europe devrait être unifiée depuis fort longtemps. Les frontières sont une notion anachronique. Il faut une Europe unie avec des travailleurs à sa tête. Mais cette réunification de l'Europe, la bourgeoisie ne la réalisera pas. Elle est même en train de la déconstruire, de la faire reculer. Nous sommes donc pour la prise en main des grands groupes financiers par les travailleurs ».

« Nous sommes pour les États-Unis socialistes d'Europe ». Avec un penchant fédéraliste ? « Oui, et dans une certaine coopération entre les peuples », appuie Nathalie Arthaud, qui enfonce ainsi le clou : « Pour nous, l'Union est un outil. Comme tous les outils, le problème c'est : qui tient le manche ? »

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