Orléans, et la Culture… ? Réponse #6 ”Lutte ouvrière”09/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/farida-megdoud-530x620-1.jpg.420x236_q85_box-0%2C59%2C530%2C358_crop_detail.jpg

Article de presse

Magcentre (Loiret)

Orléans, et la Culture… ? Réponse #6 ”Lutte ouvrière”

Illustration - Orléans, et la Culture… ? Réponse #6 ”Lutte ouvrière”

Dans notre article du 24 février dernier, Magcentre interpellait les têtes de liste orléanaises afin qu’elles précisent de façon concrète leur projet en matière de culture pour la ville d’Orléans à l’issue du prochain scrutin municipal. Nous publions les réponses des différentes listes à notre questionnaire dans l’ordre de leur arrivée à la rédaction...

Farida Megdoud, tête de liste Lutte Ouvrière ne répond donc pas à notre questionnaire. C’est regrettable, mais elle nous livre ici ses réflexions et propositions en matière de culture en proposant que ces questions soient débattues par les habitants...

Je ne répondrai pas point par point à toutes ces questions. Elles devraient être débattues et tranchées par les habitants en particulier ceux des quartiers populaires. Sur les idées qui m’animent sur ce sujet passionnant, merci de le communiquer à vos lecteurs. Cordialement Farida MEGDOUD

Aujourd’hui, la vie culturelle demeure pratiquement inaccessible au plus grand nombre. Je suis évidemment pour le maintien de toutes les structures qui le favorisent. Nous sommes pour que les travailleurs prennent leur sort en mains, contrôlent et décident eux mêmes de ce qui est utile à l’ensemble de la société. Nous voulons donner aux travailleurs confiance en eux-mêmes, en leurs propres capacités, cela passe aussi par ce combat-là, qu’ils s’approprient les connaissances culturelles accumulées.

Les transmettre au plus grand nombre, à tous devrait être une priorité. Une politique culturelle est transversale. Elle est impossible sans une politique éducative digne de ce nom qui va à l’encontre de la réduction drastique des postes dans l’éducation, que cela soit en termes d’enseignants, de documentalistes, d’agents. Éveiller la curiosité des plus jeunes, la nourrir, est une des tâches les plus enthousiasmantes quand on en a les moyens. Bien des choses se font dès aujourd’hui grâce à la volonté, l’implication des personnels et des associations qui agissent dans ce sens.

Je suis pour une multiplicité et une gratuité des lieux de cultures, bibliothèques, musées, cinéma, théâtre. Elle implique également un allégement du temps de travail, pour ne pas être harassé par une journée de travail.

La culture dans cette société capitaliste est une marchandise. Le marché de l’art, du disque du livre ou du spectacle n’échappent pas aux contrôle des grands groupes. Ces derniers visent avant tout leurs profits. Tant pis pour ceux qui n’ont pas les moyens et pour les artistes qui ne rapportent pas assez. Cela représente un gâchis évident de talents et de curiosité non satisfaites.

Je considère que l’accès pour tous à la culture est indissociable du combat pour transformer la société, pour l’affranchir de la domination des puissances d’argent et pour mettre fin aux inégalités sociales.

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