CHRU de Nancy : L’ARS maintient les fermetures de lits et les suppressions de postes !04/04/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/04/CHRU_de_Nancy.jpg.420x236_q85_box-0%2C1%2C297%2C169_crop_detail.jpg

Brève

CHRU de Nancy

L’ARS maintient les fermetures de lits et les suppressions de postes !

illustration
Le 16 juillet 2019 le Copermo avait conditionné son soutien financier à l'investissement du CHRU à un nouveau plan d'économies

Lors de son point de presse de vendredi 3 avril, le directeur de l’Agence régionale de la Santé a déclaré qu’il n’y a « pas de raison de remettre en cause le Copermo [Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins] pour le CHRU ». En clair, le représentant du gouvernement en matière de santé pour la région Grand Est maintient les 174 fermetures de lits et les 598 suppressions de postes qui étaient prévues pour les cinq ans à venir par le Copermo.

En plein dans la tourmente, pendant que les soignants se battent jour et nuit pour sauver des vies, alors que le pic de l’épidémie n’est pas encore atteint, c’est une véritable provocation. Mais c’est aussi un avertissement.

Faute de lits, de soignants, de matériel, de médicaments, les hôpitaux sont débordés, au point qu’ils ont dû abandonner toute leur activité dite non urgente et qu’il a fallu transférer plus de 250 malades dans les autres régions ou dans les pays voisins : le moins que l’on puisse dire c’est que les hôpitaux n’étaient pas du tout préparés à affronter une telle épidémie.

Et, tandis que Macron raconte que « la santé gratuite et l’Etat providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux », son administration continue de mettre en œuvre les plans d’économies qui ont mis les hôpitaux dans cette situation.

Non, ils ne tireront pas les leçons de cette crise sanitaire, car leur politique c’est d’aider les riches à s’enrichir quoi qu’il en coûte.

Partager