Michelin - La Chapelle-Saint-Luc (Aube) : Les travailleurs ne doivent pas payer la casse15/10/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/10/michelin_troyes.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg

Brève

Michelin - La Chapelle-Saint-Luc (Aube)

Les travailleurs ne doivent pas payer la casse

Illustration - Les travailleurs ne doivent pas payer la casse

Sur le site de La Chapelle-Saint-Luc, l’usine où sont produits les pneus agricoles, Michelin a mis en place tout un savant planning de journées de chômage partiel. En gros, nombreux sont les salariés qui chôment les jeudis et vendredis. Ce qui se traduit, de mois en mois, par une diminution des salaires de dizaines voire de centaines d’euros.

Lors de ces journées en activité partielle le salarié ne touche que 70 % du brut de l’horaire effectif. Ce qui signifie que pour chaque journée de 8 heures chômée, au lieu de toucher 100 % des 8h, les travailleurs sont indemnisés de 70 % de 7h10. Les 50 minutes de temps de pause inclues dans le temps de travail ne comptent plus. C’est une double arnaque.

À tout cela, s’est ajouté l’arrêt de l’usine de La Chapelle le mardi 8 octobre pour le reste de la semaine. Une pièce qui casse en préparation à chaud et toute l’usine est arrêtée. Là c’est du chômage technique.
Ce chômage technique va-t-il représenter une perte pour les actionnaires de Michelin ? Certainement pas puisque les salaires de tous ceux en activité partielle vont être pris en charge par l’État. Un État qui veille à éviter aux entreprises toute baisse de ressources même en cas d’arrêt de travail pour des raisons techniques ou en cas de soi-disant difficultés conjoncturelles.

Par contre, pour les ouvriers, cela va encore représenter une baisse de salaire. Nos emplois et nos salaires doivent passer avant les dividendes des actionnaires !

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