Non à la fermeture du centre d’appel SNCF

Lundi 13 février, à la gare de Charleville-Mézières, des agents SNCF ont manifesté à l’appel de la CGT Cheminots contre la fermeture d’une plate-forme téléphonique renseignant les passagers où travaille une quinzaine d’agents.

La SNCF compte transférer l’activité à Nancy, pour « centraliser ses services ». Elle espère sans doute faire effectuer le même travail avec moins de travailleurs.

Les manifestants ne l’entendent pas de cette oreille et dénoncent les probables suppressions de postes qui se profilent derrière ce projet. En effet la direction promet en compensation la création de 15 postes sur des « équipes de ligne » pour renseigner le public dans les gares ; mais comme le dénoncent les manifestants, personne ne sait où ces postes seraient créés, et la direction ne garantit pas leur pérennité au-delà de quatre ans…

Voilà les conséquences pour les travailleurs de la logique de la recherche de rentabilité avec des critères capitalistes : augmentation des cadences pour les uns, chômage pour les autres.

Il faut d'urgence imposer l'inverse au patronat et au gouvernement, c'est-à-dire l'interdiction des suppressions d'emplois et la répartition du travail entre tous.