Un travailleur d'ArceloMittal ne peut toucher sa retraite.

Un salarié d’ArcelorMittal terminait au Luxembourg une carrière commencée en France, déjà chez ArcelorMittal, jusqu’à sa mutation en 2010 à la fermeture de l’aciérie de Gandrange.

Ou plutôt il croyait la terminer après avoir reçu en février dernier un relevé de carrière du Luxembourg comme quoi, à 60 ans il pouvait prendre sa retraite, ayant cotisé 160 trimestres. Il pensait en effet bénéficier des mêmes droits que ses copains partis à 60 ans en France pour « carrière longue ».

Ayant donc quitté son emploi avec l’assentiment de Arcelor Luxembourg, il découvre malheureusement qu’en France le régime est différent et qu’il lui manque au moins 5 trimestres pour toucher sa retraite française.

Ce qui n’empêche pas Pôle emploi de ne pas pouvoir le considérer comme chômeur ! N’ayant plus son travail au Luxembourg, il n’a plus que 450 € pour vivre.

Donc aucun problème pour organiser la production par delà la frontière du Luxembourg, mais gérer correctement les droits des travailleurs, aussi bien Arcelor que les administrations des deux pays s’en moquent.