Éducation nationale : Une suppression en forme de provocation15/04/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/04/illustration_sans_titre-22.jpg.420x236_q85_box-0%2C107%2C1140%2C748_crop_detail.jpg

Brève

Éducation nationale

Une suppression en forme de provocation

Illustration - Une suppression en forme de provocation

La semaine dernière, il a été confirmé qu’un poste de laborantine dans le collège Joseph-Cressot de Joinville en Haute-Marne était supprimé. Cette annonce faisait suite à une mobilisation de l’équipe enseignante mais aussi des parents d’élèves, qui avaient manifesté le 22 mars. Alors que tout indiquait que le maintien du poste de laborantine était essentiel dans le déroulement des cours de sciences dans ce collège classé en Réseau d’éducation prioritaire (REP), qu’une mobilisation avait eu lieu et qu’elle était soutenu par une grande partie de la population, le rectorat a donc décidé de maintenir cette suppression. C’est la même situation dans le lycée Charles de Gaulle de Chaumont où un poste d’aide laboratoire est menacé.

L’éducation nationale fait ainsi la preuve de sa volonté de faire des économies. Le slogan de Macron elle l’aménage à sa façon : Le « Quoi qu’il en coûte, c’est à la population pauvre, aux personnels de l’Education, aux élèves qu'elle veut envoyer la note.

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