Viré pour maladie ? Un comble !

Un travailleur de maintenance de l’antenne de Cattenom de Polinorsud (devenue STMI) filiale d’Orano, nouveau nom d’Areva, est menacé de licenciement pour inaptitude.

En juillet 2016, il est victime de deux malaises en travaillant sur le site de la centrale de Cattenom. Un médecin constate un kyste au niveau du cou, et il retourne au travail avec une interdiction de travail en zone contrôlée. Mais l’entreprise n’en tient pas compte et l’y envoie encore régulièrement pendant 4 mois avant de l’affecter enfin hors zone contrôlée. En janvier 2017 il est opéré de la thyroïde puis est traité pour le cancer qu’on a détecté.

Après neuf mois de convalescence, il apprend que l’entreprise veut le licencier, n’ayant soi-disant pas de poste adapté à sa situation. Il veut mener le combat pour faire reconnaître la maladie professionnelle et la responsabilité de son entreprise qui n’a pas respecté les restrictions médicales.

C’est d’autant révoltant que la société mère qui l’emploie est l’héritière d’Areva, qui a jonglé avec les milliards de façon douteuse en enrichissant ses dirigeants, et qu’employant des milliers de salariés, il y aurait facilement des solutions de reclassement.