Guy Maurhofer, la lutte coûte que coûte 30/05/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/05/image_0000_62e43f2e2d8da6831896ce460ce63ac41d4a667f.jpg.420x236_q85_box-40%2C0%2C1160%2C630_crop_detail.jpg

Article de presse

Thionville Est

Guy Maurhofer, la lutte coûte que coûte

Illustration -  Guy Maurhofer, la lutte coûte que coûte

Pour la troisième fois consécutive, Guy Maurhofer se présente aux élections législatives sur la circonscription de Thionville Est.

Non pas pour être élu député – il en a bien conscience – mais pour faire entendre la voix de Lutte ouvrière et défendre le camp des travailleurs.

Guy Maurhofer, ici en compagnie de sa suppléante, Chantal Salet. Photo DR

« On ne croit pas aux promesses électorales, qu'elles viennent de droite ou de gauche. À chaque fois qu'il y a eu des avancées sociales dans ce pays, c'est grâce aux combats qu'ont menés les travailleurs », soutient d'emblée Guy Maurhofer, militant de la première heure de Lutte ouvrière.

Ce technicien retraité de 63 ans en est déjà à sa 3e candidature aux Législatives sur la circonscription de Thionville Est. « On est dans la continuité la candidature de Nathalie Arthaud à la présidentielle. »

La nomination d'Élisabeth Borne à la tête du gouvernement, Guy Maurhofer y voit « un symbole de ce qui nous attend comme mesures de régressions sociales : le recul de l'âge de la retraite, l'effondrement de notre pouvoir d'achat. Et comme toujours, ce sont les salariés les plus pauvres qui sont directement impactés. » Sa solution pour lutter contre la hausse des prix ? « Indexer les salaires et les retraites sur les prix. » Faire connaître nos idées » Associé à Chantal Salet, psychologue de l'éducation, en qualité de suppléante, Guy Maurhofer continue à croire « en la force collective, la seule qui pourra changer la société demain.

On nous dit que les petits ne peuvent pas changer les choses, ce n'est pas vrai. Malheureusement, comme disait Einstein, il est plus facile de désintégrer l'atome qu'un préjugé… » La Nouvelle union populaire écologique et sociale le laisse indifférent. « Ça me rappelle l'union de la gauche en 1981, le programme commun. On a vu que ça a donné. Pour moi, ce n'est qu'un raisonnement électoraliste d'alliance. Les seuls points qui nous rapprochent, c'est la contestation. »

Selon lui, « il faut préparer une opposition ouvrière basée sur nos intérêts de classe, à l'opposé des démagogues d'extrême droite qui divisent le monde ouvrier, dissimulent les responsabilités du grand patronat en désignant les travailleurs immigrés comme boucs émissaires. » Alors, bien sûr, Guy Maurhofer a conscience qu'il ne sera vraisemblablement pas élu député le 19 juin prochain. « Ce n'est pas le débat. Ces élections sont avant tout un moyen de faire connaître et entendre nos idées. »

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