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Le Républicain Lorrain

« Le capitalisme n'est pas l'avenir de l'humanité »

Le Républicain Lorrain : « Le capitalisme n'est pas l'avenir de l'humanité »
« Le capitalisme n'est pas l'avenir de l'humanité »

« Le changement, s'il arrive, ne pourra venir que par un mouvement collectif, dans une perspective révolutionnaire. », estime Guy Maurhofer. Photo Julio PELAEZ

Guy Maurhofer est de nouveau candidat avec l'étiquette Lutte Ouvrière pour « faire entendre le camp des travailleurs ». Ses motivations C'est beau la fidélité. Guy Maurhofer a rejoint « le camp des travailleurs », après le bac. Depuis, il n'a jamais cessé de militer pour Lutte Ouvrière. D'abord aux côtés d'Arlette Laguiller puis aujourd'hui derrière Nathalie Artaud.

Déjà candidat aux législatives, puis aux municipales, aux régionales, il a rarement dépassé les 5 % dans sa vie politique. Mais il n'a jamais jeté l'éponge Il repart au combat avec la même envie de faire vivre ses idées et sa vision de la société.

« J'ai l'impression qu'en ces temps politiques agités, on recherche l'homme providentiel, le sauveur suprême. C'était le sens des campagnes de Macron, de Le Pen ou même de Mélenchon. C'est une illusion. Le changement, s'il arrive, ne pourra venir que par un mouvement collectif, dans une perspective révolutionnaire. »

Mais la révolution, il l'attend autant qu'il la craint par les temps qui courent : « On sent que l'explosion est possible à tout moment, estime Guy Maurhofer. Mais elle peut prendre une forme dangereuse, récupérée par l'extrême droite qui détourne les travailleurs de leurs intérêts. »

Le député qu'ilveut être Guy Maurhofer préfère sourire à l'évocation de cette perspective : « On sait tous que je ne serai pas député... » Son combat à lui, c'est de mettre dans le débat public des propositions fortes : « Nous voulons interdire les licenciements et fixer le salaire minimum à 1 800 EUR », annonce-t-il. Il s'agit surtout de faire barrage « à un gouvernement aux mains des patrons, des banquiers et des financiers ». « On sent bien que le vent souffle à droite et c'est insupportable, poursuit-il. Tout est fait pour servir les intérêts du capital.

Mais capitalisme n'est pas l'avenir de l'humanité. Jusqu'à présent, il n'a fait que servir la rapacité des patrons contre les ouvriers. Il a fait des entreprises des machines à broyer les salariés. » En sollicitant les suffrages des électeurs de la neuvième circonscription, Guy Maurhofer souhaite donc amorcer « un inversement du rapport de force ».

Et s'il n'y parvient pas cette fois-ci, il retentera sa chance au prochain scrutin. Par fidélité.

A. V.

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