Lutte ouvrière entre dans la batailles des municipales, à Charleville-Mézières23/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/minkmunicpailes.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C1004%2C617_crop_detail.jpg

Article de presse

Charleville-Mézières, élection municipales

Lutte ouvrière entre dans la batailles des municipales, à Charleville-Mézières

Illustration - Lutte ouvrière entre dans la batailles des municipales, à Charleville-Mézières

Charleville-Mézières Comme en 2014, Mink Takawé conduit une liste sans programme local, mais épousant les positions du parti.

Drapeaux rouge de sortie et vocabulaire de circonstance, fustigeant le patronat et la doxa néo-libérale. Pas de doute, le ton est donné. Comme en 2014, Mink Takawé, professeure des écoles de 40 ans, a pris les rênes d’une liste estampillée Lutte Ouvrière dans le chef-lieu des Ardennes.

Là où de nombreux candidats évitent soigneusement toute étiquette, de peur de cliver, le parti de Nathalie Arthaud affiche haut ses couleurs. Et dénonce son ennemi de toujours : le capitalisme. « Ce n’est pas un programme local », ne cache pas Mink Takawé, qui a présenté sa candidature, hier, salle Dubedout. Pas question d’entrer dans les problématiques de tel quartier ou d’évoquer le bilan de Boris Ravignon. Le propos ici est global et vise à dénoncer « la catastrophe sociale, économique et écologique » qui, selon Lutte Ouvrière, pèse sur la France.

Haro sur le gouvernement et sa politique de « casse des services publics ». Et feu nourri contre les délocalisations et les patrons-voyous, Marcel Lacroix (4 e de liste) en profitant pour rappeler que « de nombreuses boutiques ont fermé dans les vallées de la Meuse et de la Semoy » au fil des années. Bref, l’ADN du parti d’extrême-gauche n’a pas changé, a fortiori en cette époque où la contestation est forte, comme en témoigne le mouvement des gilets jaunes.

Nous sommes fiers de notre liste, elle représente les travailleurs

« Nous sommes fiers de notre liste, elle représente les travailleurs, dont nous partagerons les difficultés et le quotidien », résume Mink Takawé. Une partie du casting est identique à 2014. Et l’objectif est toujours le même : glaner des places d’élus « pour représenter le monde du travail, et soutenir ceux qui ont envie de se mobiliser et de conduire des combats collectifs dans la commune ». Y compris locaux. L’occasion de citer en exemple la défense de l’hôpital de Sedan.

Si le discours peut se calquer dans chacune des villes où le parti se lance dans la bataille des municipales, la liste défend néanmoins quelques options au cœur des débats carolomacériens. Comme la gratuité des transports en commun, « dont le coût doit être assuré par les entreprises », estime Mink Takawé.

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