Marcel Périn et Eric Finot toujours en lutte21/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/11.0.49046641.jpg.420x236_q85_box-0%2C20%2C400%2C246_crop_detail.jpg

Article de presse

L'Est Républicain

Marcel Périn et Eric Finot toujours en lutte

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Marcel Périn et Eric Finot

Lutte ouvrière (LO) présentera un candidat dans chacune des deux circonscriptions de la Meuse. Dans le sillage de Nathalie Arthaud, candidate à l'élection présidentielle, Eric Finot et Marcel Périn reprennent le flambeau de la lutte contre le patronat à l'occasion des prochaines élections législatives des 11 et 18 juin, respectivement dans les circonscriptions 1 et 2 de la Meuse.

Déjà candidats en 2012 sur ces deux mêmes territoires pour LO, Eric Finot, enseignant de 46 ans, et Marcel Périn, 65 ans, retraité de la sidérurgie-plasturgie, entendent « rester fidèles à leurs valeurs et leurs idées ». « Nous sommes là avant tout pour défendre l'intérêt des travailleurs et dénoncer la libéralisation du travail qui n'est autre que la libéralisation de l'exploitation des travailleurs par le grand patronat », martèle le professeur de français et histoire-géographie dans un lycée professionnel de Seine-Saint-Denis. Il a certes longtemps vécu dans l'Aube mais il met en exergue ses nombreuses attaches amicales en Meuse.

Dénonçant « le véritable gouvernement de combat contre les travailleurs » du tandem inédit Macron-Philippe, Eric Finot entend mener également la fronde contre le FN : « Il veut diviser les travailleurs selon leurs origines ou s'attaquer aux pauvres travailleurs détachés. » La ligne de revendications est clairement établie. « Aucun salaire net sous les 1 800 €, interdiction des licenciements d'entreprises réalisant des bénéfices, contrôle des comptes des entreprises, levée du secret commercial et bancaire des entreprises ».

Ancien de la sidérurgie de Longwy ayant transité par les Fours à chaux de Dugny avant de finir sa carrière en 2011 dans une société de plasturgie, Marcel Perrin demeure à Étain. Il entend suivre la même feuille de route que son camarade en multipliant les opérations de tractage dans les principales villes du département ou devant les entreprises.

Ayant recueilli 0,56 % et 0,57 % en 2012, Eric Finot et Marcel Périn comptent bien améliorer leur score, à l'image des 553 candidats présentés par Lutte ouvrière sur les 577 circonscriptions. « Nous sommes présents sur toutes les circonscriptions sauf celle des Français de l'étranger. »

L.M.

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