Ascoval Saint-Saulve : Chantage et racket patronal13/07/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/07/argent_public_pour_les_profits.jpg.420x236_q85_box-0%2C96%2C1024%2C671_crop_detail.jpg

Brève

Ascoval Saint-Saulve

Chantage et racket patronal

Illustration - Chantage et racket patronal

Un an après le dernier repreneur-margoulin Liberty Steel, Ascoval change à nouveau de propriétaire. Le groupe Saarstahl veut racheter Ascoval.

Saarstahl a exigé que la communauté d'agglomérations Valenciennes-Métropole abandonne 7,2 millions de dettes que lui devait l’entreprise, c’est-à-dire que l’ancien prêt accordé se transforme en cadeau. Il veut aussi faire annuler les dettes d’Ascoval envers la Région et l’État, soit au total 67 millions d’euros.

« C’est ça ou pas de reprise et donc des licenciements », tel est le chantage de la direction de Saarstahl. Ces 67 millions de cadeaux représentent plus de 250 000 euros par salarié.

Les élus du Valenciennois, dans leur immense majorité ont approuvé ce cadeau, même si cet argent public, issu en grande partie des impôts de la population, manquera dans les budgets des villes ouvrières.

Les actionnaires d’Ascoval passent et se ressemblent. Ils se comportent comme l’ensemble de la bourgeoisie : des maîtres-chanteurs et des racketteurs d’argent public.

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