Novares Libercourt (62) : Une victoire des ouvriers contre leur patron !17/05/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/05/Novares_2025-05-17b.jpg.420x236_q85_box-0%2C99%2C1059%2C695_crop_detail.jpg

Brève

Novares Libercourt (62)

Une victoire des ouvriers contre leur patron !

Illustration - Une victoire des ouvriers contre leur patron !

Novares fabrique en flux tendu des pièces plastiques pour les chaînes d’assemblage de l’automobile. Jeudi 12 mai, dans le cadre des NAO, la direction affirmait qu’elle ne pouvait pas augmenter les salaires au-delà 1,8 %. Et le matin même elle avait annoncé un samedi supplémentaire travaillé.

Comme l’a dit une ouvrière : « deux saloperies dans la même journée, ça fait beaucoup ». Alors quand les délégués de FO et de la CFDT sont sortis de la réunion et ont appelé à débrayer, la très grosse majorité des ouvriers ont arrêté le travail. L’équipe de nuit s’est mise aussi en grève, pareil pour celle du lendemain matin. Au total, cela représente 150 travailleurs.

Le vendredi, l’encadrement qui donnent des ordres d’habitude faisaient du conditionnement en puisant dans les stocks qui sont très vite tombés à zéro car avec la grève, impossible de produire des pièces.

Les grévistes eux, discutaient au piquet de grève de l’inflation, des payes trop basses et aussi de ce qu’il fallait faire pour faire plier la direction.

Lundi, la grève a continué, Toyota Onnaing annonçait l’arrêt de production et la mise en chômage partiel des 3 équipes du fait de la grève. Mardi une autre usine de Toyota en République Tchèque était aussi menacée d’arrêt.

Alors, devant le rapport de force imposé par les grévistes, la direction de Novares a cédé. Les ouvriers ont gagné entre 105 et 125 euros net par mois en cumulant une augmentation de 3,5 % et une revalorisation des primes paniers. Et en plus de cela, ils ont arraché une prime de 156 euros net et le paiement d’un jour de grève.

Les ouvriers ont gagné, c’est la tête haute qu’ils ont repris le travail mardi soir après 4 jours de grève. Ils se souviendront longtemps qu’il ne faut jamais croire un patron qui dit que c’est impossible d’augmenter les salaires.

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