De nouveau candidat aux municipales à Laon, Jean-Loup Pernelle (LO) rêve de son score de 200107/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/union_artile.jpg.420x236_q85_box-0%2C62%2C968%2C607_crop_detail.jpg

Article de presse

L'union

De nouveau candidat aux municipales à Laon, Jean-Loup Pernelle (LO) rêve de son score de 2001

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photo de Jean-Marie Champagne

Municipales Laon

Élu de 2001 à 2008, Jean-Loup Pernelle (LO) espère retrouver le chemin du conseil municipal de Laon à la faveur des municipales de mars et d’y « représenter le monde ouvrier ».

« Je veux défendre la fierté d’appartenir à la classe ouvrière et répondre à la colère des gens », note Jean-Loup Pernelle.

Les faits

Retraité de La Poste âgé de 66 ans, militant CGT, Jean-Loup Pernelle sera pour la quatrième fois candidat aux élections municipales.

Il défendra, cette fois encore, les couleurs de Lutte ouvrière, mouvement auquel il est toujours resté fidèle.

Il a été élu au sein du conseil municipal de Laon de 2001 à 2008, après avoir dépassé la barre des 10 % au 1er tour et donc d’être qualifié pour le second.

Depuis 19 ans, Jean-Loup Pernelle est presque devenu un compagnon de route des têtes de liste aux élections municipales, à défaut, tout de même, d’en être un camarade. Pour la première fois candidat en 2001, ce militant Lutte ouvrière de la première heure s’est qualifié pour le second tour et a décroché un fauteuil sur les bancs de l’opposition à Antoine Lefèvre jusqu’en 2008. Alors envoyé spécial du journal Libération, Renaud Dély y voyait même l’homme qui pouvait faire « vaciller le PS » lors des législatives de 2002. Le séisme ne s’est finalement pas vérifié et René Dosière a sauvé son siège de député. Jean-Loup Pernelle a cependant de nouveau été candidat aux municipales en 2008 puis en 2014 mais sans le même résultat surprise.

C’est « l’injustice sociale » qui l’a conduit à prendre sa carte à Lutte ouvrière, puis à militer à la CGT. « On ne veut pas donner de portée nationale aux élections municipales. Il y en a pourtant une », juge Jean-Loup Pernelle qui entend, avec sa candidature, « permettre aux travailleurs d’être représentés au sein du conseil municipal de Laon. Je veux y défendre la fierté d’appartenir à la classe ouvrière et répondre à la colère des gens. »

Le candidat de Lutte ouvrière se place ainsi en « alternative à l’abstention des classes populaires, qui est très importante, mais aussi au vote pour le Rassemblement national. » Quid de son programme ? « Il faut faire tout ce qui peut faciliter la vie aux classes laborieuses, c’est-à-dire les travailleurs, les chômeurs, les retraités. »

“C’est l’État qui fait des choix politiques et baisse les dotations aux collectivités”

Pour Jean-Loup Pernelle, « quand on ferme des services publics, les classes populaires sont doublement pénalisées », le militant ayant notamment à l’esprit le secteur de la santé où « il n’y parfois pas d’autre choix que de se faire soigner dans le privé ».

La tête de liste LO défend encore la « gratuité des transports publics » sur la ville et s’inquiète de « l’absence de pouvoir des élus locaux. C’est l’État qui fait des choix politiques et baisse les dotations aux collectivités. » S’agissant de l’emploi, Jean-Loup Pernelle constate que « ça n’est pas la municipalité qui décide » et regrette « les aides publiques accordées aux entreprises » auxquelles « on ne demande pas des comptes quand elle licencient ensuite ».

Jean-Loup Pernelle, qui rappelle qu’il « n’attend pas les élections pour être aux portes des usines », juge enfin qu’« on n’a jamais rien donné aux travailleurs. Ils l’ont arraché par leurs luttes. »

Par Philippe Robin

 

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