Pour Lutte ouvrière, une liste issue du camp des travailleurs aux élections à Beauvais25/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/liste_beauvais_groupe.jpg.420x236_q85_box-0%2C95%2C1012%2C664_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Courrier picard

Pour Lutte ouvrière, une liste issue du camp des travailleurs aux élections à Beauvais

Illustration - Pour Lutte ouvrière, une liste issue du camp des travailleurs aux élections à Beauvais

 

Toujours menée par l’infatigable Renée Potchtovik, la liste d’extrême-gauche entend se démarquer des autres en promettant des gens du quotidien.

La liste Lutte ouvrière de Renée Potchtovik a été présentée samedi 22 février à l’espace du Pré-Martinet.

Pas de tambours ni de trompettes. Quand René Potchtovik (Lutte ouvrière) décide de présenter sa liste aux élections municipales des 15 et 22 mars, le rendez-vous se fait autour d’une table, et tout le monde peut parler.

La factrice mène pour la quatrième fois une liste aux municipales et ne sort pas de la ligne de son parti, tout en l’adaptant aux problématiques locales. « Si je suis élue, je continuerai de dénoncer la privatisation de la ligne de train Beauvais – Paris qui s’annonce, même si un maire n’a aucun pouvoir sur la SNCF et l’État. Je mettrai en place la gratuité des transports pour le bus et le train, car ce n’est pas normal de devoir payer pour aller travailler. La mairie actuelle ferait mieux de financer la gratuité des transports en commun plutôt qu’un tunnel pour Massey (NDLR : AGCO et la Ville discutent autour d’un tunnel pour les voitures avenue Blaise-Pascal, pour qu’AGCO puisse relier facilement ses futurs sites). »

« Ici, on n’a pas d’éléments de langage prémachés à vous donner »

Dans sa liste, vingt-deux personnes sur quarante-six se sont déjà présentées à une élection. Parmi eux, en deuxième position, Marc Hepiègne, « camarade depuis les années quatre-vingt-dix », membre de Solidarité migrants, délégué syndical et ex-suppléant de Renée Potchtovik aux élections départementales. « Grâce à lui, plusieurs personnes ont rejoint la liste », reconnaît la candidate. En numéro trois, une habituée également en la personne d’Heidi Fauville, présente depuis la première liste Lutte ouvrière de 2001 aux municipales. « Son papa distribuait déjà des tracts du parti devant l’usine Bosch dans les années quatre-vingt », raconte Renée Potchtovik.

La liste contient bien évidemment des ouvriers et des facteurs, mais aussi un éboueur, un cheminot, une ingénieure, une étudiante, et tous les âges, de 18 à plus de 80 ans, y sont représentés. C’est finalement une membre qui en résume le mieux la teneur. « Ici, on n’a pas d’éléments de langage prémachés à vous donner, on dit juste ce qu’on pense et on pense ce qu’on dit. »

Anciens et nouveau à parts égales sur la liste

1. Renée Potchtovik, factrice ; 2. Marc Hepiègne, formateur ; 3. Heidi Fauville, mère au foyer ; 4. Boris Olagnier, éboueur ; 5. Sonia Guillemant, laborantine retraitée ; 6. Jean-Claude Roy, cheminot SNCF ; 7. Christelle Mercier, technicien administratif ; 8. Philippe Mallard, musicien ; 9. Pascale Neveu, ingénieure ; 10. Philippe Dhaleine, rédacteur administratif ; 11. Djamila Bouchaoui, assistante maternelle ; 12. Gaëtan Coutard, cariste ; 13. Nicole Fauville, retraitée ; 14. Alain Lemaire, facteur ; 15. Martine Giroux, aide-soignante ; 16. Franck Pascal, postier ; 17. Laura Olagnier, vendeuse ; 18. Mickaël Roy, ouvrier ; 19. Louise Sanchez, ouvrière qualifiée ; 20. Brian Fauville, plongeur en restauration ; 21. Paula Delannoy, enseignante ; 22. Philippe Feigueux, régleur ; 23. Monique Dugué, enseignante ; 24. Jean-Michel Fourmental, artisan chauffagiste ; 25. Sherley Coutard, étudiante ; 26. Martial Lenfant, sans emploi ; 27. Solenne Robin, professeure ; 28. Simon Mercier, moniteur éducateur ; 29. Murielle Gougaut, technicienne d’art ; 30. Roger Freville, employé des télécoms ; 31. Lydie Alphonse, aide à domicile ; 32. Philippe Putey, inspecteur DGCCRF ; 33. Josy Gordien, employée de bureau ; 34. Patrick Guerin, commercial en retraite ; 35. Menould Hépiègne, animatrice en Ehpad ; 36. Daniel Allard, ouvrier d’usine ; 37. Léone Lesieur, ouvrière ; 38. Franck Dolidon, informaticien ; 39. Katia Linot, agent de service ; 40. Antonio De Andrade, ouvrier pensionné ; 41. Marie-Jeanne Maillard, chauffeur de car ; 42. Joao Martins, chauffeur super-lourd ; 43. Mylène Olagnier, mère de famille ; 44. Morgan Lejeune, postier ; 45. Yvette Meunier, comptable retraitée ; 46. Pascal Hugo, ouvrier.

par Benjamin Merieau

 

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