Article de presse

Lutte ouvrière

Renée Potchtovik, factrice, candidate à Beauvais

Lutte ouvrière : Renée Potchtovik, factrice, candidate à Beauvais
Renée Potchtovik, factrice, candidate à Beauvais

Je suis rentrée comme factrice à La Poste à Paris, juste avant les grandes grèves de 1995. Grand souvenir que ces immenses manifestations et ces assemblées communes avec les cheminots ! Je ne pouvais pas mieux démarrer mon parcours de factrice.

Mutée en 1997 à Beauvais, j’ai eu deux fois l’occasion de participer à des grèves. Quand on a vécu de tels mouvements, même à la petite échelle d’une ville comme Beauvais, cela reste gravé au fond de vous !

J’ai pu participer activement au mouvement sur les retraites, aux côtés des camarades cheminots et enseignants en grève, et de tous ceux qui, militants syndicaux ou pas, les ont rejoints. Nous avons tissé des liens à l’occasion des assemblées générales et dans les manifestations dynamiques qui ont parcouru la ville dans tous les sens. Aujourd’hui encore, plusieurs centaines de militants de la grève se retrouvent dans les manifestations et rassemblements. Les liens créés doivent persister. C’est un gage précieux pour l’avenir. Notre liste doit y contribuer aussi.

Beauvais est une ville ouvrière de 57 000 habitants. Notre liste comporte des ouvriers des entreprises du Beauvaisis en butte à un travail de plus en plus dur, avec la hantise des fermetures comme c’est le cas actuellement de Mr Bricolage. Elle comprend des mères de famille à qui l’on supprime les APL, des collègues de La Poste qui ont vécu les mêmes grèves que moi, mais aussi les suppressions de postes à répétition, d’enseignants et de fonctionnaires révoltés par la ruine programmée des services publics, de camarades qui depuis des années, à Beauvais, sont de tous les combats qui concernent les travailleurs.

Notre candidature aux municipales, nous voulons en faire le prolongement de notre engagement dans le mouvement. Que notre liste proclame une fois encore « Tous ensemble, tous ensemble, grève ! Grève ! » Il faut que le camp des travailleurs compte ses forces, prenne conscience de lui-même dans les combats futurs, renversement du capitalisme inclus.

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