Elections municipales : Ali Kaya, ouvrier de l’automobile, tête de la liste Lutte ouvrière à Conflans-Sainte-Honorine26/02/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/02/20200225_17172022918.jpg.420x236_q85_box-49%2C0%2C1031%2C552_crop_detail.jpg

Brève

Elections municipales

Ali Kaya, ouvrier de l’automobile, tête de la liste Lutte ouvrière à Conflans-Sainte-Honorine

Illustration - Ali Kaya, ouvrier de l’automobile, tête de la liste Lutte ouvrière à Conflans-Sainte-Honorine

« Je suis ouvrier à l’usine Renault de Flins depuis 23 ans. J'y milite pour mes idées, comme à Conflans où j'habite depuis vingt ans. À l'usine, j'ai aussi une activité syndicale. Je milite avec mes camarades de travail pour que nous nous défendions collectivement, au quotidien, face aux risques d'accident, contre les discriminations, pour exiger l'embauche de camarades intérimaires...
Renault Flins est à l’image de toute la société capitaliste :
L’effectif a diminué d’année en année
Les conditions de travail se sont dégradées
La précarité a explosé
Les salaires sont bloqués
Le temps de travail a augmenté
Parallèlement, les actionnaires et les dirigeants de cette entreprise cumulent les milliards, année après année. L’ex-PDG Carlos Ghosn a fini sa carrière avec un salaire de 45 000 euros par jour. Aujourd’hui Renault dispose d’un pactole de plus 16 milliards d’euros dans ses caisses : autant, voire plus, que le PIB d'États comme la Géorgie, le Mozambique ou le Burkina Faso… Cette société n’est pas supportable. Ces fortunes sont le fruit du travail, en particulier, de ceux qui possèdent le moins…
Nous présentons une liste pour la deuxième fois à Conflans. Cette ville réputée petite-bourgeoise est aussi ouvrière. Il y a de nombreuses familles de travailleurs de la grande distribution, des transports publics et privés, de la santé, de l'industrie, embauchés, en contrat précaire ou intérimaires. Notre liste les représente bien, et compte aussi des enseignants, des employés dans l'informatique, des chômeurs. Plusieurs (surtout à la RATP, à la SNCF ou dans l'Éducation nationale) se sont fortement impliqués dans la grève contre la réforme des retraites. Tous luttent pour mener une existence digne et sont conscients de la guerre que nous mène la grande bourgeoisie, avec les gouvernants à son service.
Notre liste défendra la nécessité de s'organiser face au camp des exploiteurs. Elle tentera de réunir le maximum de voix sur cette base. Certes, changer le système demande de l’énergie. De nombreux travailleurs ne se sentent pas pour le moment de mener cette bataille. Mais il y aura un moment où ils trouveront qu’il est plus facile de changer l’ordre existant que de se battre au quotidien pour survivre. Notre ambition est aussi de constituer sur la ville un noyau de militants qui se préparent à cette perspective.

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