Élections municipales : Josefa Torres, tête de liste à Choisy-le-Roi25/02/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/02/photo_Josefa.JPG.420x236_q85_box-0%2C581%2C777%2C1019_crop_detail.jpg

Brève

Élections municipales

Josefa Torres, tête de liste à Choisy-le-Roi

Illustration - Josefa Torres, tête de liste à Choisy-le-Roi

Josefa Torres, technicienne dans la chimie, tête de la liste Lutte ouvrière à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, se présente :

« J’avais 6 ans quand, en 1970, ma famille a quitté Alicante en Espagne pour une petite loge de concierge à Ménilmontant.

J'ai commencé à travailler à 18 ans, d'abord dans l’industrie alimentaire comme aide de laboratoire. Puis, à l’âge de 20 ans, j’ai été embauchée dans un centre de production de l’industrie pharmaceutique à Vitry-sur-Seine, dans lequel je travaille encore à ce jour. C’est à l’usine que j’ai rencontré les camarades de Lutte ouvrière. Les deux mots, « Lutte » et « ouvrière », correspondaient à ce que j’étais. Voir des militants armer politiquement des travailleurs, les organiser afin de combattre les mauvais coups du patron, cela m'a rapidement convaincue.

Militante de Lutte ouvrière, je suis aussi représentante du personnel depuis plus de 30 ans. Avec mes camarades, nous tentons de transmettre nos idées, de faire prendre conscience à nos collègues qu’ils ont une force considérable du fait de leur nombre et du fait de leur activité. Sans nous, pas un médicament ne serait produit. Sans notre travail à tous, rien ne fonctionnerait dans la société. Alors, cessons de subir, organisons-nous !

Pour ces élections, à Choisy-le-Roi, nous sommes 43 à vouloir « faire entendre le camp des travailleurs ». Choisy est une ville ouvrière de la proche banlieue parisienne. Comme beaucoup d'autres, elle a subi de plein fouet la fermeture de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, la majorité des habitants qui travaillent doivent se rendre à Paris ou ailleurs. Des hordes de travailleurs voyagent matin et soir, attendent sur les quais bondés du RER C, jouent des coudes pour monter dans des trains surchargés, subissent des conditions de transport éprouvantes qui s’ajoutent aux à celles de l’exploitation. Et qui s’ajoutent aussi aux raisons de la colère ! »

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