Transports d’Île-de-France : La dégradation24/11/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/11/A-la-RATP-et-la-SNCF-nouvelle-journee-de-paralysie-jeudi.jpg.420x236_q85_box-0%2C104%2C2000%2C1228_crop_detail.jpg

Brève

Transports d’Île-de-France

La dégradation

Illustration - La dégradation

Les transports en commun de travailleurs ont toujours été défaillants. Depuis plusieurs mois, la situation s’est nettement dégradée.

Nombre de métros, bus ou RER sont retardés, supprimés. Ils sont alors pris d’assaut par les voyageurs, dans des conditions proches des filets d’anchois : aussi difficile d’y entrer que de s’en extirper. Une situation qui n’est pas limitée aux heures de pointe.

Les chiffres de la RATP et de la SNCF le confirment. Dix lignes de métro sur quatorze ont connu une nette dégradation de janvier à septembre. Sur les lignes 4, 6, 8 et 13, seuls cinq trains sur six parviennent péniblement à l’heure prévue. L’offre a été réduite en septembre sur treize lignes de métro, ainsi que sur 165 lignes de bus. En heure de pointe, alors que l’offre de métros de septembre 2019 était partout comprise entre 95 et 100 % des prévisions, elle varie aujourd’hui sur de nombreuses lignes, entre 70 et 80 %.

Le manque d’embauches, la dégradation des conditions de travail, ajoutés à la vétusté croissante du matériel, expliquent cette dégradation.

Les transports collectifs, tout comme la santé, l’éducation sont des services indispensables à la population et à la vie sociale.

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