Caisses d'Allocations Familiales (région parisienne) : La moutarde monte au nez 17/03/20232023Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Caisses d'Allocations Familiales (région parisienne)

La moutarde monte au nez

La Convention d'Objectifs et de Gestion 2018-2022, document qui encadre l'évolution des organismes de sécurité sociale, n’a remplacé qu’un départ en retraite sur cinq et a supprimé 2 100 CDI. Il ne faut pas s'étonner que les stocks retard augmentent . Les heures supplémentaires en semaine, démarrés en janvier, continuent dans le Val-de-Marne. La stratégie du gouvernement consiste à maintenir nos salaires faibles afin de trouver des volontaires pour les faire. En 2021, il y a eu 396 000 heures supplémentaires effectuées dans les CAF. Cela prouve qu’il a manqué 200 employés. Cela montre que ce sont des embauches qui sont nécessaires, et non des heures supplémentaires.

Du fait du manque de personnel, des incidents éclatent dans les accueils des CAF ou des centres de sécu, en province ou à Paris, les allocataires expriment leurs récriminations : dossiers en attente, indus incompréhensibles, attente d'au minimum 3 semaines pour obtenir un rendez-vous pour connaître le motif du blocage du dossier... Et le personnel subit parfois des agressions. Pour rester zen en pareille situation, il faut poser le stylo et imposer des embauches pour alléger le travail.

La grève en Guadeloupe peut servir d'exemple : elle a débuté le 7 février 2023, pour la réouverture du centre d’accueil de St François et l’embauche de 100 CDI. Comme ici, le travail à l’accueil est infernal : paroles agressives, difficultés pour obtenir des rendez-vous, dossiers non traités. Et devant la détermination des employés, la direction s’est engagée à rouvrir l’agence St François embaucher du personnel supplémentaire. Comme quoi, la lutte paie !

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