Fusion de la gauche - Île-de-France : Promesses creuses en peau de chagrin25/06/20212021Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Fusion de la gauche - Île-de-France

Promesses creuses en peau de chagrin

En Ile-de-France, le PS, La France insoumise (LFI), alliée dès le premier tour au PCF, et Europe Écologie – Les Verts (EELV) sont parvenus assez facilement à un accord de fusion, leurs têtes de liste ayant plus ou moins annoncé à l’avance leur ralliement derrière le mieux placé à l’issue du scrutin du 20 juin.

Ayant devancé l’insoumise Clémentine Autain et la candidate présentée par le PS Audrey Pulvar, l’écologiste Julien Bayou se retrouve donc à conduire cette union de la gauche francilienne. Il a suffi aux négociateurs d’une douzaine d’heures pour se mettre d’accord sur vingt mesures, comme la création d’ « emplois verts », le développement du vélo et du bio dans les cantines scolaires, des mesures suffisamment générales pour ne pas les engager à grand-chose.

La gratuité des transports en commun, mise en avant par Audrey Pulvar, a été limitée aux moins de 18 ans, aux étudiants, aux chômeurs et aux bénéficiaires des minima sociaux. « Il n’y a pas d’engagement pour ou contre une gratuité totale. Ce n’est ni un oui ni un non, dans un contexte d’incertitude sur les recettes de la région », a expliqué Julien Bayou. Pas plus que Pécresse, dont il prétend se différencier, il n’envisage un seul instant de faire payer le patronat et les classes riches.

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