Hôpital Saint-Louis (Paris 10e) : Sabotage en bande organisée 17/03/20232023Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Hôpital Saint-Louis (Paris 10e)

Sabotage en bande organisée

Extraits du bulletin Lutte Ouvrière :

"En Urologie, on tourne avec la moitié de l'effectif infirmier, une le matin, une l'après-midi et une de la Suppléance en douze heures, de 7h à 19h. Mais qui s’occupe des patients entre 19h et 21h ? Une seule infirmière, pour 24 patients !" 

"Un matin, les consultations dermatologiques sans rdv, au rez-de-chaussée, ont été limitées à 17. Tous les patients arrivés après la 18ème place ont été priés de rentrer chez eux, sans avoir été pris en charge. Un couple de retraités, venu de banlieue, a exprimé sa stupéfaction : « C’est donc ça, l’hôpital public ? Quelle honte ! » "

" En Urologie, dimanche 12 mars, il y avait 19 patients, alors que 16 lits étaient officiellement ouverts."

" Ce week-end, au Brancardage, l'effectif était de deux le matin, et deux le soir. Il y a quelques semaines, c’était quatre le matin et deux le soir. Le nivellement par le bas, c’est une obsession, chez ceux qui dirigent."

" En Dermatologie, le week-end du 11-12 mars, la moitié des lits (9 sur 18) ont dû être fermés, faute de soignants. Neuf lits ont été rouverts dès le début de semaine, les trous laissés par les collègues absents ayant été bouchés par des intérimaires ou des collègues en heures supplémentaires."

" Dans certains services, le sous-effectif a rendu la charge de travail tellement lourde que les infirmiers intérimaires viennent une fois... et repartent en courant, jurant qu’ils ne reviendront plus jamais. En maintenant nos services dans le sous-effectif, la direction les a transformés en repoussoirs."

" Des lits fermés, c’est des patients laissés sans soins. Si on en arrive là, c’est à cause de la politique de l’AP-HP : une politique d’économies criminelles."

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