Une agression antiouvrière08/05/20212021Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Manifestation du 1er mai

Une agression antiouvrière

À la fin de la manifestation du 1er mai à Paris, plusieurs dizaines de manifestants se sont attaqués au cortège de la CGT, avec jets de pavés sur les camionnettes, insultes racistes et homophobes. Des militants de la CGT ont été tabassés. Vingt-et-un d’entre eux ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés. Quelles que soient les motivations et idées de ceux qui ont perpétré l’agression contre la CGT, qu’ils se réclament des black-blocs, des gilets jaunes ou autres, celle-ci est odieuse.

Il y a bien des choses à reprocher à la politique des dirigeants syndicaux de la CGT, et d’autres syndicats, à laquelle d’ailleurs nombre de leurs militants n’adhèrent pas forcément : leur réformisme, leur abandon d’une politique de classe offensive. Une opposition venant du camp des travailleurs, de ceux qui pensent que l’ennemi est la classe capitaliste et les bandes armées qui défendent ses intérêts, CRS, police, armée, est légitime. Mais ce n’est pas ce type d’opposition que ces agresseurs de la CGT expriment. Ils se réfugient derrière une pseudo radicalité selon laquelle manifester ne servirait à rien.

Parmi ces manifestants qui ont exprimé leurs « critiques » vis-à-vis de la CGT à coups de barres de fer, il a pu se trouver des militants d’extrême droite, ceux-ci cherchant à se renforcer au travers de telles actions contre tout ce qui s’apparente au mouvement ouvrier organisé. Mais, même si cela n’était pas le cas, ceux qui ont participé à cette agression, qu’ils en aient conscience ou pas, se sont placés du même côté de la barrière que ceux, politiciens, partis d’extrême droite, qu’anime une haine farouche du monde ouvrier.

Les militants de Lutte ouvrière qui étaient eux aussi présents dans les manifestations du 1er mai se sentent entièrement solidaires des militants de la CGT agressés.

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