L’actualité du 2 février en Seine-Saint-Denis13/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/773B5UA6YIACOAOQVCRVXDY4SI.jpg.420x236_q85_box-0%2C29%2C932%2C553_crop_detail.jpg

Article de presse

Municipales

L’actualité du 2 février en Seine-Saint-Denis

Illustration - L’actualité du 2 février en Seine-Saint-Denis

Lutte Ouvrière qui présentait ses 21 candidats, Mathieu Hanotin (PS) en meeting à Saint-Denis : retrouvez tous les jours les échos des municipales dans le 93.

Saint-Denis, ce samedi. Lutte ouvrière a présenté une partie de ses têtes de liste aux municipales dans le 93 ce samedi, à Saint-Denis. DR

Par C. G, G.B. et M. Fr, Le Parisien, le 2 février 2020 à 16h47, modifié le 2 février 2020 à 22h01

À quelques semaines du scrutin, retrouvez tous les jours l'actualité des élections municipales en Seine-Saint-Denis.

Lutte ouvrière présentera des listes dans 21 communes

« Des listes à l'image de la population laborieuse, avec des personnes de toutes les origines et couleurs de peau. » Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière (LO) et tête de liste à Pantin résume en quelques mots les profils des candidats du 93 que le petit parti d'extrême gauche a dévoilés ce samedi, à Saint-Denis.

Lutte ouvrière sera présente dans 21 des 40 communes de Seine-Saint-Denis. Mais il n'est pas aisé cependant de faire entendre la voix des travailleurs aux élections municipales, selon Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière et tête de liste à Pantin.

« Les municipales sont des élections politiques et partisanes »

« On rencontre surtout des difficultés administratives, explique-t-elle. On a beaucoup de sympathisants qui ne sont pas inscrits sur les listes ou qui ont renoncé depuis longtemps au vote après avoir constaté que d'une élection à l'autre, rien ne changeait dans leur vie. D'autres n'ont pas le droit de vote car ils sont étrangers (NDLR : pas originaires de pays européens). »

Malgré les obstacles, le mouvement aligne notamment en têtes de liste des ouvriers et des techniciens de l'industrie avec Alain Noë, (Aubervilliers), Didier Craffe (Drancy), Philippe Julien (Saint-Denis), ou encore un agent de maintenance à la SNCF, Serge Fournet (Blanc-Mesnil) ; une infirmière, Aurélie Jochaud, (Montreuil) et un postier, Alain Aubry (Saint-Ouen).

« Les municipales sont des élections politiques et partisanes », conclut Nathalie Arthaud. Une position nette qui va à l'encontre de celles de certains candidats qui préfèrent au contraire gommer leur étiquette politique.

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