Lutte ouvrière s’invite aux municipales13/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/LNY5YGWB4AHWDKNS7UWW4OD3LQ.jpg.420x236_q85_box-0%2C29%2C932%2C553_crop_detail.jpg

Article de presse

Val de Marne

Lutte ouvrière s’invite aux municipales

Illustration - Lutte ouvrière s’invite aux municipales

Le parti trotskiste présente quatorze listes dans le département.

Illustration. LP/Olivier Arandel

Article par C.L., paru dans Le Parisien, le 22 janvier 2020 à 19h15

Lutte ouvrière (LO) se lance dans le grand bain des municipales! Le parti trotskiste a annoncé cette semaine ses têtes de liste dans quatorze villes du Val-de-Marne, soit deux de plus qu'en 2014.

Ancien conseiller municipal d'Alfortville et encore présent sur la liste cette année, Guy Mouney, ne se fait « pas d'illusion » : « Notre combat n'est pas les municipales. Et ce n'est pas en une élection que nous parviendrons à notre but : changer le système et récupérer le pouvoir entre les mains des capitalistes. »

« Nous avons nos particularités politiques »

La défense de « ceux qui travaillent contre ceux qui en profitent » s'organise donc dans quatorze villes du département : Alfortville (Franck Gilleron, cheminot) ; Arcueil (Robert Larcher, cheminot) ; Choisy-le-Roi (Josefa Torres, technicienne à Sanofi Vitry) ; Créteil (Daniel Gendre, postier) ; Fontenay-sous-Bois (Anne Saintier, laborantine en hôpital) ; Ivry-sur-Seine (Gisèle Pernin, retraitée d'une caisse de retraite) ; Le Kremlin-Bicêtre (Nicolas Petillot, professeur en lycée professionnel) ; Limeil-Brévannes (Fabrice Pereyga, cheminot) ; Maisons-Alfort (Amandine Cheyns) ; Orly (Valérie Barraud, professeure des écoles) ; Thiais (Pascal Boutet, mécanicien dans le transport aérien) ; Villejuif (Agathe Martin, cheminote) ; Villeneuve-Saint-Georges (Lucien Noaille, cheminot) ; Vitry-sur-Seine (Sandrine Ruchot, technicienne Sanofi Vitry).

« C'est vrai qu'il y a pas mal de cheminots, observe Guy Mouney. C'est normal, ce sont eux qui, en ce moment, sont les fers de lance de la lutte des classes. »

Pourquoi ne pas porter cette « voix » aux côtés d'autres partis de gauche ? « Nous avons nos particularités politiques et c'est important de les faire entendre », coupe court l'ancien élu.

À Limeil-Brévannes, Agnès Chadebech, représentante du Parti communiste, regrettait mercredi dans un communiqué que les candidats LO (Fabrice Pereyga) et PS fassent liste à part : « Nous espérons toujours que la raison de l'unité à gauche l'emportera dans leurs rangs. »

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