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Maison des Associations de Saint-Benoît

Saint Benoît, le 10 mars 2020

Maison des Associations de Saint-Benoît

Madame Jocelyne Mardom

Madame,

C’est bien volontiers que je réponds à votre courrier du 8 mars dernier adressé aux candidats à l’élection municipale des 15 et 22 mars 2020.

Je partage votre préoccupation car la dégradation voire la disparition des activités du milieu associatif auraient pour conséquence une aggravation des conditions de vie, que ce soit physiquement ou moralement, de toute une partie de la population, qu’elle soit jeune, au travail, au chômage ou à la retraite.

Néanmoins, je ne répondrai pas point par point car, vous le savez, la tendance à la réduction du montant des subventions est fondamentalement liée aux cadeaux que les gouvernements qui se succèdent accordent aux grands actionnaires, aux grands et petits capitalistes et aux banquiers. Ces millions et ces milliards qui abondent les profits capitalistes sont autant de moins versés aux collectivités territoriales et aux associations.

Avec la crise qui s'approfondit et les nouvelles mesures d'économies qui s'annoncent, les associations qui oeuvrent pour le progrès social seront à nouveau touchées.

D’ores et déjà la situation n’est pas brillante. Je vous livre un état des lieux, partiel cela va sans dire, dont nous avons pu rendre compte dans notre presse avec mes camarades :

« Les équipements du gymnase Bouvet sont vétustes et le bâtiment prend l’eau ; les plateaux sportifs à proximité ne sont pas entretenus et manquent de sécurité.

Quant aux piscines, bien que gratuites, elles n’attirent pas des foules de nageurs.

Le club de pétanque du chemin la Gare au centre ville n’est pas en reste : le cagibi attenant à ce qui reste de l’ancienne gare qui sert de local aux boulistes fait pitié…

Bénévoles et salariés de clubs et d’associations tentent de faire vivre leurs structures avec peu de moyens matériels et financiers.

Les bonnes volontés ne manquent pas mais ce sont les moyens qui font défaut.

Ces lieux de loisirs, de détente, de rencontre où se côtoient jeunes et moins jeunes, mériteraient que la municipalité leur accorde davantage de crédits dans tous les sens du terme.

Mais ce n’est pas le souci des élus qui pour la plupart préfèrent le club...des patrons. »

 

Il va de soi, et indépendamment de toute échéance électorale, que nous soutenons toutes les actions des associations qui fédèrent autour du choix « de l’intérêt général » comme indiqué dans votre plaquette de présentation.

 

En revanche, je considère que les candidats aux municipales qui prennent, le temps de l’élection, l’engagement de faire droit à vos demandes ne font que jeter de la poudre aux yeux ou émettre des vœux pieux.

Car pour résoudre ces problèmes culturels et environnementaux, pour améliorer de façon significative les conditions de vie de tous, il faudra que les travailleurs entament un combat déterminé pour renverser ce système économique capitaliste de plus en plus dément qui nous mène à la catastrophe.

Dans l’espoir que notre combat commun pour une vie meilleure aboutira, je vous adresse mes cordiales salutations,

 

Jean Yves PAYET tête de liste de Lutte ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs

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