Article de presse

L'Est républicain

La (vraie) candidate anti-système

L'Est républicain : La (vraie) candidate anti-système
La (vraie) candidate anti-système

Des dizaines de personnes (nous étions 200 NDLR !) ont assisté à la rencontre publique de Nathalie Arthaud, à Nancy. (Photo Alexandre MARCHI)

Nathalie Arthaud ne veut pas être présidente mais elle veut renverser le système.

Des dizaines de personnes ont assisté au meeting de Lutte ouvrière, « le seul parti qui défend les intérêts des travailleurs ».

L'ennemi de Nathalie Arthaud, ce n'est pas que la finance. C'est le grand capital. Son programme, c'est celui de Lutte Ouvrière depuis toujours : « faire payer les grandes familles bourgeoises qui se sont enrichies sur le dos de générations de travailleurs », « interdire les licenciements à commencer par les grands groupes qui font des bénéfices » et donner aux travailleurs un droit de contrôle sur les comptes des grands groupes.« On nous explique que les caisses sont vides. Qu'on nous laisse regarder ! »

Nathalie Arthaud qui se définit comme « la seule candidate du camp des travailleurs » qu'elle place « au-dessus des dividendes et des parachutes dorés » était de passage à Nancy où des dizaines de personnes ont assisté à sa rencontre publique, au centre Prouvé « J'assume être candidate et ne pas vouloir être présidente. Ce système, je veux le renverser à la différence des autres candidats qui raisonnent dans le cadre de ce grand système capitaliste », explique Nathalie Arthaud avant le meeting.

« Aucun d'entre eux n'envisage de faire payer le patronat pour l'amélioration du sort des travailleurs, dont les conditions se détériorent alors que la grande bourgeoisie prospère ». Pour elle, l'interdiction de licenciement s'impose pour « arrêter l'hémorragie de ces grands groupes qui sont les plus grands fabricants de chômeurs et où les cadences se sont intensifiées. Il faut répartir le travail pour soulager les travailleurs à qui on demande toujours plus.

Ce qui est vrai pour le privé l'est davantage pour le service public ». « Il n'y a pas de raison de laisser le monopole du débat à la grande bourgeoisie », explique Nathalie Arthaud quand on lui demande pourquoi elle participe à des élections qu'elle considère comme une « comédie électorale ».

S. L.

 

Droits de reproduction et de diffusion réservés © L'Est Républicain

Partager