Ce n’est pas aux travailleurs de faire les frais de la baisse des commandes

L’entreprise TIM à Quaëdypre (Dunkerque) vient d’être mise en vente. Elle fabrique des cabines pour engins de chantier depuis les années 70.

Elle appartient au groupe allemand Fritzmeier (2 000 salariés dans huit sites en Europe, plus 4 co-entreprises en Amérique du nord et du sud et en Asie).

Elle dit avoir perdu des marchés et a effectué un plan de 123 licenciements sur 621 en octobre 2016. Puis, elle a été mise en redressement judiciaire. Elle n’a alors plus payé les formations des licenciés. Maintenant, la direction a demandé sa mise en vente au tribunal de commerce.

Fritzmeier s’est enrichie depuis les années 80 sur le dos des travailleurs de TIM, sans rien investir depuis 10 ans. Il n’y a aucune raison que ce soient une nouvelle fois les travailleurs qui fassent les frais de la baisse des commandes.

Le travail restant devrait être partagé et les salaires payés en prenant sur les profits accumulés par les actionnaires du groupe Fritzmeier.