Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) : Ateliers SNCF de Quatre-Mares : l’amiante, ça tue.01/07/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/07/QM.png.420x236_q85_box-0%2C35%2C374%2C246_crop_detail.jpg

Brève

Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime)

Ateliers SNCF de Quatre-Mares : l’amiante, ça tue.

Illustration - Ateliers SNCF de Quatre-Mares : l’amiante, ça tue.

Le mercredi 21 juin, s’est tenu, au tribunal des prud’hommes de Paris, un procès pour la reconnaissance du préjudice d’anxiété amiante. Il a opposé 154 cheminots, dont une cinquantaine de Quatre-Mares, à la SNCF. La délibération aura lieu le 26 octobre.

L’avocat de la direction de la SNCF se retranche derrière une décision de la cour de cassation selon laquelle la SNCF n’est pas reconnue comme faisant partie des entreprises inscrites sur la liste ouvrant droit à l'Allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante. Autrement dit la SNCF ne serait pas une entreprise à risque amiante.

 Pourtant aux ateliers de Quatre-Mares plus d’une vingtaine de travailleurs sont partis en retraite anticipée à cause de plaques pleurales, quatre sont décédés des suites de cet empoisonnement.

En 2016, 15 tonnes de pièces amiantées sont sorties de cet établissement. Et il y a une vingtaine d’années la quantité d’amiante y était colossale puisqu’une centaine de locomotives bourrées d’amiante étaient en maintenance chaque année dans les ateliers. Les cheminots travaillaient à l’époque sans protection individuelle ni collective.

Alors oui, la SNCF est bien une entreprise à risques et il est évident que la peur du cancer poursuit les travailleurs concernés, surtout à chaque examen (scanner ou autre). Le préjudice d’anxiété doit être reconnu et la SNCF doit payer !

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