Des manifestations réussies qui en appellent d'autres.

Samedi matin 4 février, environ 150 personnes - enseignants et parents d’élèves - se sont rassemblées sur le pont Ango de Dieppe. Pancartes à l’appui, elles ont dénoncé la suppression continue de classes et de postes d’enseignants dans la ville : 2 classes supprimées cette année, 26 postes en moins en 6 ans, rien que sur le lycée Ango.

Ce rassemblement faisait suite à la manifestation du 31 janvier, très réussie (entre 7000 et 8000 participants, entre 4500 et 5500 le 19 janvier).

Faire travailler les parents plus longtemps, entasser les enfants dans des classes de plus en plus surchargées, laisser l’hôpital se vider de ses soignants - le tout tandis que les salaires stagnent et que les prix explosent : à Dieppe comme partout la température a toutes les raisons de grimper.