Le Havre (Seine-Maritime) : Edouard Philippe : le pantouflage, « tendance profonde »17/09/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/09/OIP.3xHA5IpRooqBAntOw-52uwHaCf.jpg.420x236_q85_box-81%2C0%2C364%2C159_crop_detail.jpg

Brève

Le Havre (Seine-Maritime)

Edouard Philippe : le pantouflage, « tendance profonde »

Illustration - Edouard Philippe : le pantouflage, « tendance profonde »

Edouard Philippe, n’a pas assez de ses fonctions de maire du Havre : par le passé il était lobbyiste pour Areva ; le voilà maintenant administrateur du groupe d’informatique Atos. Cette firme compte 110 000 salariés, et le président de son directoire n’est autre que Thierry Breton, ancien ministre de l’économie, et récemment nommé à la Commission européenne par Emmanuel Macron.

Mais ce n’est pas tout. Atos a versé plus de 2 milliards de dividendes à ses actionnaires en 2019, 11% revenant à Siemens (6 Mds euros de bénéfices). Or Siemens est le propriétaire, depuis 2014, de l’usine Dresser-Rand qui vient d’annoncer la fermeture de son atelier de production de turbines, jetant 300 travailleurs à la rue.

Interpellé lors du dernier conseil municipal par les salariés de Dresser, Philippe a expliqué ne rien pouvoir faire face aux « tendances profondes » de l’économie qui basculerait des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Quelle hypocrisie ! Philippe disait que ses « tripes ont un goût d’eau salée », elles ont surtout celui du fric. Quant à la « tendance profonde », c’est la servitude des politiciens bourgeois à l’égard des capitalistes privés, qui les rétribuent parfois par quelques jetons de présence.

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