Rouen (Seine-Maritime) : Faute de financement, un centre d’IVG menacé de fermeture 16/11/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/11/ISMV_0.jpg.420x236_q85_box-179%2C0%2C1821%2C924_crop_detail.jpg

Brève

Rouen (Seine-Maritime)

Faute de financement, un centre d’IVG menacé de fermeture

Illustration - Faute de financement, un centre d’IVG menacé de fermeture

Ouvert depuis un an, l’Institut Médical Simone Veil de Rouen est peut-être en train de vivre ses derniers jours. Pourtant il réalise 95 % des IVG médicamenteuses de la Métropole.

Ce centre, entièrement dédié à l’accompagnement des femmes qui souhaitent interrompre une grossesse non désirée, ne parvient pas à trouver les financements nécessaires à un fonctionnement serein, comme le dénoncent ses initiateurs dans la presse.

Cette structure permet aux femmes d’éviter le véritable parcours de la combattante que constitue le recours à une IVG, en offrant en un même lieu et dans un délai ramassé, les différentes étapes d’une interruption de grossesse médicamenteuse. Cette prise en charge est plébiscitée par les femmes qui y ont eu recours.

Sur les 130 000 € de budget annuel estimé nécessaire, juste un peu plus de la moitié était acquis début novembre. La Métropole assure pour trois ans les loyers, tandis que l’Agence Régionale de Santé n’a versé l’an dernier qu’une subvention pour un an. Elle conditionne le renouvellement de cette aide à tout un tas de conditions administratives paperassières qui décourageraient les meilleures volontés.

Un autre financeur possible, le Département de la Seine-Maritime, quant à lui se contente de faire la sourde oreille.

L’IVG n’est peut-être pas encore menacée sur le plan législatif, mais faute de financement il pourrait bien devenir de plus en plus difficile d’y avoir recours !

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