Alençon (Orne) - Mamers (Sarthe) : Hôpital d’Alençon-Mamers : non à la fermeture des urgences de Mamers !18/11/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/11/aaaa-1.jpg.420x236_q85_box-0%2C187%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg

Brève

Alençon (Orne) - Mamers (Sarthe)

Hôpital d’Alençon-Mamers : non à la fermeture des urgences de Mamers !

Illustration - Hôpital d’Alençon-Mamers : non à la fermeture des urgences de Mamers !

La direction du centre hospitalier d’Alençon-Mamers a suscité la colère en annonçant, jeudi 18 novembre, sa « proposition » de supprimer plusieurs dizaines de lits dans les deux hôpitaux, et de fermer pour un mois les urgences de Mamers.

Il faut dire que le travail de cette direction consiste à imposer au personnel la gestion de la pénurie, et c’est peu dire. Le rythme et les conditions de travail imposées au personnel sont telles que beaucoup partent : une dizaine de départs parmi les infirmiers urgentistes depuis l’été, plus de 10 % des effectifs.

Un des deux services de médecine de Mamers a été supprimé cette année : ce service avait été transformé un temps en service covid, et au moment de le rouvrir il s’est avéré qu’il n’y avait plus assez de médecins.

Aux urgences d’Alençon, les patients en observation sont parfois dans les couloirs plusieurs jours de suite. Dimanche 14 novembre, la situation y était intenable, le nombre de patients attendant dans les couloirs dépassant le seuil « habituel ». L’administrateur de garde répondait : « je n’ai pas de solution ». L’équipe soignante a alors tout simplement cessé de travailler, refusant de reprendre avant qu’une solution ne soit trouvée. Face à cette réaction collective le directeur, en week-end, a rappliqué en urgence et organisé la répartition des patients dans tous les services.

La nouvelle annonce de fermeture des urgence de Mamers serait là pour libérer du personnel et soulager les autres services. Une « solution » qui entérine en fait que les gestionnaires du système hospitalier laissent tomber la population et méprisent la santé publique, le besoin d’avoir des urgences accessibles en nombre suffisant partout notamment.

Des syndicats appellent le personnel des urgences à une grève à partir du 23 novembre. La colère du personnel et de la population sont les seules réponses que les responsables du système de santé méritent.

 

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